De très nombreuses requêtes
Le public est venu de tous les quartiers du Gosier, mais aussi des communes avoisinantes et de plus loin, pour « chercher des réponses » comme l’atteste Stéphanie, agricultrice d’origine marie-galantaise, domiciliée à Pointe-à-Pitre. « J’espère trouver des solutions, pour qu’enfin avance la rénovation d’une maison que m’a léguée mon oncle pour y finir mes beaux jours » raconte cette dame proche de la retraite. Requêtes complexes ou de nature informative comme Nadia, de la Section de Saint–Guillaume, au Moule, qui s’interroge sur la couleur de l’eau de son robinet et les coupures d’eau assez récurrentes dans son secteur. C’est l’occasion, pour tous de s’informer sur toutes les questions liées à l’habitat et à l’environnement.
Sensibiliser sur les services rendus par la ville
Cette journée était aussi l’occasion pour les services de la ville, notamment le service environnement, de sensibiliser la population sur les services rendus par celle-ci — collecte des déchets, ramassage des épaves, élagage, fleurissement du bourg — et qui concourent à améliorer le cadre de vie de ses administrés.
Des formulaires pour demande d’enlèvements d’ordures ménagères et les VHU (véhicule hors d’usage) leur ont donc été remis ainsi que prospectus sur les démarches à suivre pour faciliter la collecte. C’est « enfin informée sur les bonnes démarches à suivre » qu’est repartie Stéphanie, satisfaite de sa visite. Débuts prometteurs pour cette opération inédite, que Nadia Célini « espère bien pérenniser ».
Une manifestation clôturée par une animation théâtrale
Pour cette première édition de la « Journée de l’urbanisme et de l’environnement », la Ville du Gosier a offert au public présent une pièce de théâtre "Lè latè ké soukré ko ay" (Quand la Terre tremblera). Mise en scène par la troupe « Téyat a moun Grippon », cette pièce avait pour objectif de sensibiliser le public au risque sismique et notamment aux diverses conduites à tenir en cas de tremblement de terre ou de tsunami. Plusieurs mises en scènes de situations d’urgence, jouées avec humour par les comédiens, ont mis l’accent sur les défaillances comportementales qui peuvent être néfastes dans ce cas, ainsi que sur le comportement citoyen et responsable à avoir face aux marginaux. En effet, la main du premier secours n’a ni couleur, ni catégorie sociale.
Il a été rappelé quelques gestes fondamentaux :
– l’importance de porter sur soi en tout lieu et en toute circonstance, son kit de survie personnelle, composé d’eau, d’une lampe de poche, d’un sifflet, de nécessaire de soin, de photocopies de ses papiers personnels...
– la préparation du kit de survie familiale
– la fermeture instantanée des arrivées de gaz et d’eau
– ne pas communiquer par voie téléphonique afin de laisser place aux appels d’urgence
– ne jamais emprunter l’ascenseur
et bien d’autres encore...