Elle a d’abord voulu être astronaute mais l’archéologie s’est présentée à elle et est devenu une évidence quand elle a commencé à se questionner sur son identité caribéenne. Découvrir les premiers habitants de la région des Antilles était primordial pour Katarina Jacobson, qui s’est spécialisée en archéologie à l’Université Panthéon-Sorbonne et a passé un master en étudiant la Caraïbe précolombienne en collaboration avec l’Université de Leiden. De retour en Guadeloupe, elle a intégré le musée départemental d’archéologie de la Guadeloupe Edgar Clerc comme chargée de la médiation culturelle et a par la suite occupé le poste de responsable des collections. Depuis son retour au pays en 2017, elle mène de front une vie de mère de trois enfants, un travail à temps plein et la réalisation de son doctorat à distance. Katarina Jacobson est un exemple de passion et de persévérance, qui a réussi à mener à bien sa carrière grâce à l’appui constant de sa famille, surtout de ses enfants, Mattéo, Zya et Messy, qu’elle remercie. Elle est une figure importante du territoire dans la préservation de l’histoire et de la culture amérindienne en Guadeloupe et continue de travailler sur des projets archéologiques pour découvrir encore plus sur les sociétés multiculturelles de la période précoloniale à nos jours.
Aujourd’hui Katarina Jacobson est :
- Docteure en archéologie : sa thèse soutenue en avril 2023 s’intitule « Jeu d’argile : céramique, identité culturelle, créolisation » (travaux issus du projet européen CER NEXUS1492 à l’Université de Leiden)
- Vice-présidente du bureau des directeurs de l’association des musées de la Caraïbe
- Responsable du service des collections au musée départemental Edgar Clerc
- Coordinatrice générale de l’exposition internationale Caribbean Ties
- Membre fondatrice de LOCAL VOICES, mouvement de protection du patrimoine archéologique caribéen
Katarina Jacobson première guadeloupéenne docteur en archéologie précolombienne
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